
Pourquoi le service public «à la française» dérive-t-il presque
automatiquement vers l'inefficience, les sureffectifs, les
surcoûts et, trop souvent, la grève à répétition ?
La comparaison des secteurs public et privé montre qu'il
n'existe pas de règles de gestion dans les organisations
publiques, seulement des procédures. Elle révèle, d'autre
part, un étonnant paradoxe : dans les organismes publics,
le pouvoir hiérarchique apparent est, en réalité, inversé.
Celui qui est payé pour obéir commande tandis que celui
qui paie obéit.
Comment s'étonner, alors, du fiasco d'un État qui n'équilibre
plus jamais ses comptes, dont la dette absorbe l'essentiel
des capacités financières de
l'économie nationale et pèse
sur les générations suivantes ?
Heureusement, peu à peu des
signes tangibles d'évolution
apparaissent. L'histoire devrait
finir bien. Vive le service public ?
Dans cette réflexion
argumentée, loin de
la langue de bois,
Philippe Galy, nous
explique, avec humour,
les causes des
dysfonctionnements
(les petits et les grands)
qui nous irritent tant. Formé dans la filière classique
droit, Sciences Po, ENA, complétée par un passage en
business school, Philippe Galy a une longue pratique du
service public : urbanisme opérationnel, logement social
et gestion technique urbaine. Ex-PDG de la SNCM, il est
aujourd'hui élu local à Boulogne-Billancourt.
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