Ce poète, d'ici et d'ailleurs nous emporte vers un monde
à la fois beau et cruel ; c'est la naïveté du regard d'un enfant
qui observe et qui sourit, ce sont les empreintes de la vie d'un
homme qui ne s'effacent jamais. Alors, dans ce monde, tout
bouge, tout parle et tout murmure : la terre, l'eau et le vent, le
ciel... Tout peut apparaître et disparaître, esquisse d'un sourire,
profondeur d'un regard, parole du silence. Comment
trouver son ancrage «sur le socle de cette terre» dans
«cette vie ondulée» ? L'important c'est d'être là, de pouvoir
encore et toujours transmettre, échanger, donner, en respirant
des pétales de la vie. Alors, laissons-nous porter par les mots,
par les phrases. Arrêtons-nous sur ces espaces «blancs» et
surtout, laissons-nous emporter dans ce tourbillon d'émotions,
regardons toujours cette lueur à l'horizon.