Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
(...)M. Agblemagnon nous présente au contraire, dans ce livre pionnier, les mots vivants, sexualisés, rematérialisés, dans la société vivante. Lianes pareilles aux lianes de la forêt, qui attachent les lignages entre eux, et qui saignent quand on les coupe. Partie de souffle vital de l'homme, morceau d'âme, et qui garde au-dehors toute la chaleur du foie, les pulsations du coeur, le frémissement des entrailles qui l'ont enfanté. Logos qui continue la parole créatrice de Dieu. Il nous montre aussi, à juste titre, la littérature orale comme faisant partie de la structure sociale, et certes des couches de cette structure peuvent se dessécher, se superposer en strates d'âges différents, de biologiques devenir minéralogiques (on admirera la tentative, originale, de l'auteur pour créer, à partir de cette constatation, une archéologie sociale, pour ouvrir, à travers cette littérature orale, les coupes profondes qui nous font retrouver l'histoire d'une ethnie). Mais cette littérature est toujours saisie dans sa fonction sociologique - cet ouvrage n'est pas un herbier, avec des fiches, mais la ressaisie d'une communauté nationale « en action ». Proverbes, langage tambouriné, chants et légendes, comme les mots des hommes et les odu des dieux, sont des techniques opératoires, analogues au mariage, à l'initiation tribale, aux rites de l'accouchement ou de la mort; techniques par lesquelles une société relie entre eux les divers agencements sociaux, résout ses conflits, ce qui fa it qu'en définitive le langage n'est plus un ensemble de signes arbitraires, mais une partie intégrante de l'organisation sociale, et que la littérature orale échappe au linguiste, au critique littéraire, au folkloriste pour devenir un chapitre - peut-être le plus essentiel - de l'anthropologie sociale, définie comme l'étude des structures vivantes.(...)