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Seigneur de Saint-Tropez, le Bailli de Suffren figure parmi les meilleurs marins du monde. Pendant la guerre pour l’indépendance des États-Unis (1778-1783), il mit en échec la Royal Navy dans l’océan Indien et inventa une stratégie nouvelle. Sa personnalité, d’une densité peu ordinaire, dément à merveille la théorie tolstoïenne sur l’insignifiance du rôle des chefs dans les batailles. Roger Glachant débrouille de manière éblouissante, dans « Suffren et le temps de Vergennes », la psychologie de ce fulgurant solitaire et ses rapports avec son temps. Sa fameuse campagne de l’Inde y est contée à partir de la correspondance personnelle et inédite qu’il entretint avec Vergennes, le ministre diplomate, et qui constitue une chronique instantanée des événements, ainsi qu’un double portrait plein de nuances et de contrastes. Le souci constant d’éclairer le sujet — en regard du passé lointain ou récent — fait de ce livre à la fois l’histoire d’un individu, l’histoire d’une société, et l’histoire d’une guerre au sein des guerres. Les êtres comptent ici et, souvent, l’on se croit plongé dans un roman. Mais non ! Ces personnages ne font que revivre sous la plume de Roger Glachant. Voici d'Estaing l’amiral-fantassin, Raynal le philosophe, qui dénonçait la traite des Noirs et qui la finançait, Sartine le pieux policier, Rodney l’heureux décavé et le malheureux Grasse, Bussy le héros ralenti, et La Pérouse qui n’aimait que les intellectuels à systèmes, et Franklin, et Castries, et bien d’autres. Et, en gros plan, le visage furibond du Bailli !