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S’il pleut encore en 2050, ce sera une pluie chaude qui tirera de la terre et de l’atmosphère des senteurs d’Asie, celles de Nishiki-dôri ou bien du night market de Gongguan, pas loin duquel j’avais habité sur une colline de Taipei. Dans mon Asie mentale, moite, torpide et constamment aoûtienne, je ferai halte aux stands des rues de Sanchong, là où, un soir, j’avais bu un bol de douhua avec son tofu frais, ses cacahuètes cuites qui baignaient dans du lait de soja sucré. Et je serai bien, emmêlant les années comme les étés, libéré des dates, au milieu d’images remontées d’époques brumeuses.
Traverser les frontières visibles et invisibles, sentir remuer les souvenirs et l’histoire dans l’épaisseur du temps, rencontrer des figures singulières, écrivains, cinéastes, les saisons, la lumière, la gastronomie et les alcools locaux... La manière de voyager d’Eric Faye, au Tibet ou à Taipei, au Japon comme en Corée, a une forme de douceur, de mélancolie nonchalante, qui fait qu’on s’attache à ses pas, on est pris sous le charme.
Né en 1963, à Limoges, Eric Faye est l'auteur de romans, récits de voyages, récits et nouvelles. En 2010, il reçoit Le Grand Prix du roman de l'Académie française pour Nagasaki, traduit dans une vingtaine de langues. En 2012, il est lauréat de la Villa Kujoyama à Kyôto, une expérience transcrite dans un journal, Malgré Fukushima. Déjà paru aux Editions Picquier : Fenêtres sur le Japon (2021)