À partir de ce constat établi dès l'adolescence, le
poète imagine aujourd'hui dans le tréfonds de son
maelström les existences rêvées, réelles peut-être, les
décors improbables, disparus ou à venir, qui ont accompagné
son itinéraire, jusqu'à la dernière page blanche
à l'heure où tous, clowns, écuyères, acrobates, antipodistes,
fildeféristes, contorsionnistes, dompteurs et
fauves quitteront ce monde, à jamais enfouis sous la
sciure et l'arène.