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Miguel Gallardo se muestra como un incansable viajero. Este tebeo en forma de cuaderno de viaje iba a llamarse Turista horizontal, por eso que asegura el autor catalán de pasarse media vida en tal postura en las camas de hoteles de medio mundo. Pero no, finalmente pudo más un término que remite al "despiste crónico de un Miguel Gallardo que se crece ante los misterios y las adversidades", según describe en el prólogo el escritor y periodista Enric González. Turista accidental muestra a un Gallardo irrepetible, con los rápidos apuntes de sus esquemáticos dibujos y precisos textos, y su sobrada capacidad para la observación, con ese gusto tan de él de hacer suyos idiomas foráneos, de dejarse llevar por la onomatopeya, el humor y los devaneos irónicos sobre todo lo que le rodea, comenzando por su propia persona. Y todo ello se plasma en un viaje en bitono y color, con cubierta del diseñador Enric Jardí, que le lleva al autor de María y yo por Praga, Fráncfort, Varsovia, Málaga, Nueva York, Xalapa, Tokio o Barcelona, con un primer capítulo de una descacharrante experiencia en los aeropuertos del Prat y Barajas, que ningún documentado perfil podría definir mejor a este creador de expansiva personalidad. Sus relatos invitan a viajar con él y a viajar a secas. La sonrisa está asegurada con Miguel Gallardo. Y amenaza con más.