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Die Beziehungen zwischen der nichtheteronormativen Sexologie Magnus Hirschfelds und der seines Vorgängers Karl Heinrich Ulrichs werden hier erstmals in historischer Perspektive dargestellt.Karl Heinrich Ulrichs' und Magnus Hirschfelds Sexologien waren die ersten wissenschaftlichen Systeme menschlicher Sexualitäten, die jeden freiwilligen und gewaltfreien Sex unter geschlechtsreifen Menschen entpathologisierten und mit dem potentiell nur auf Nachwuchsproduktion orientierten Heterosex für gleichwertig erachteten. Ulrichs' Ausgangspunkt war das »Rätsel der mannmännlichen Liebe«, dessen Lösung er sich mit der Hypothese vom Angeborensein aller sexuellen Orientierungen anzunähern versuchte. Ferner behauptete er, dass alle Menschen »Zwitter« seien, was er mit den Resultaten der zeitgenössischen Embryologie und mit dem Vorhandensein rudimentärer Organe des einen Geschlechts beim anderen begründete.Hirschfeld, der Ulrichs' Sexualtheorie schon am Beginn seiner Sexualforschung rezipiert hatte, legte in seiner Lehre von den sexuellen Zwischenstufen eine wesentliche Fortentwicklung der Theorie Ulrichs' vor. In seinem fünf Bände umfassenden Opus magnum »Geschlechtskunde« (1926-1931) schreibt Hirschfeld, dass jeder Mensch »im Grunde genommen ein Typus für sich« sei. Wie genau Hirschfeld an Ulrich anknüpft und die Theorie weiterentwickelt, zeigt diese Studie.