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«Una persona buena -afirma Ferdinando Camon en el prefacio-, por más que sea miserable, inculta, analfabeta, malhablada, vaya mal vestida y descalza, sea casi anónima, alguien a quien nadie fotografió, escuchó, ni agradeció nada, puede merecer la inmortalidad más que caudillos, banqueros, políticos, aventureros. No es la fuerza lo que salva a la humanidad, sino esa particular forma de amor que se llama "bondad". No me cabe ninguna duda de que el personaje que describo aquí se haya salvado, merezca el recuerdo y esté en la gloria. No sé cuántos personajes de la gran historia oficial, los plutócratas, los superganadores, los amos del mundo, se han salvado y merecen el recuerdo. Quizá ninguno.» Un altar para la madre es un libro esencial para comprender el amor y la piedad propios del mundo campesino, y ha recibido los elogios de escritores como Alberto Moravia y Raymond Carver, que lo definió como «una obra de arte sublime».