Qu’est-ce donc qui pousse Giscard à tuer ? À participer, sans haut-le-cœur, au massacre d’un millier d’oiseaux en une seule battue au château de Rambouillet ? À traquer, pendant de longues heures, l’antilope ou l’éléphant au fond de la savane africaine ? Pourquoi le Président, qui rêve d’une France calme et paisible, se transforme-t-il périodiquement en maniaque de la gâchette, qui n’aura de cesse d’accrocher - à son tableau même - le dernier spécimen d’une espèce en voie de disparition. Quelles sont les failles intimes que trahit cet insatiable besoin d’hécatombes et de trophées ? La classe politique s’inquiète de plus en plus de cette passion exclusive de Valéry Giscard d’Estaing, des escapades cynégétiques déguisées en rendez-vous diplomatiques, et des safaris qui prennent le pas sur les affaires de l’État. Jean-Jacques Barloy et Françoise Gaujour répondent dans "Un chasseur nommé Giscard". Ce récit fourmillant d’anecdotes inédites, souvent recueillies dans l’entourage présidentiel, révèle un Giscard très différent de l’image qu’il veut donner de lui-même aux Français. Un homme, que rien n’arrête dans l’assouvissement de sa passion, ni les lois, ni les convenances, ni les impératifs de la fonction présidentielle. Un grand félin féodal, dont le septennat tourne à la République du bon plaisir. Cet ouvrage est parrainé par le R.O.C. (Rassemblement des opposants à la chasse) et l’association des Amis de la Terre.

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