Un jour de juin 1966, j'écrivis une courte lettre à
Jean-Luc Godard adressée aux Cahiers du Cinéma,
5 rue Clément-Marot, Paris 8e. Je lui disais avoir beaucoup
aimé son dernier film, Masculin Féminin. Je lui
disais encore que j'aimais l'homme qui était derrière,
que je l'aimais, lui. J'avais agi sans réaliser la portée
de certains mots.