Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Pendant plus de dix ans, dans ce pays, en plein cœur de Marseille, les services de police ont pu faire fonctionner une prison, sans que nul en ait eu connaissance au point de s'en inquiéter. Des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont été parqués quai d'Arenc, totalement à la merci de la police, sans pouvoir prévenir quiconque de leur sort, sans garantie d'hygiène et d'alimentation, soumis, quant à leur destination et au temps de leur détention, à un arbitraire illimité. Et nous ne tolérons pas que les habitants de Munich aient pu ignorer leur faubourg : Dachau ! Pourtant, Arenc est au cœur de Marseille, de son port, des centaines de travailleurs, massivement syndiqués, ont pu observer les allées et venues des escortes, des gardes, des prisonniers. Les quotidiens marseillais ont chacun leur chroniqueur de la vie portuaire... C'est en avril 1975, qu'Alex Panzani, journaliste à La Marseillaise et à L'Humanité, en même temps que les correspondants de Libération et du Monde, alertait l'opinion publique sur le scandale de la prison clandestine et hors la loi d'Arenc. Le cas de la prison d'Arenc dépasse de beaucoup le cadre local et la dimension d'une bavure. Agissant impunément, la police française a systématiquement violé le droit français, la Constitution française. Les délits qu'elle a ainsi commis sont sanctionnés par le Code pénal : arrestations illégales, atteintes à la liberté, séquestrations arbitraires. Les responsables — au plus haut niveau, c'est-à-dire celui du ministre de l'Intérieur — seront-ils poursuivis, seront-ils punis ? Et cet arbitraire cessera-t-il ?