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Ce calme de l’être, auquel « la parole en marchant » semble convier le poète, prolonge la question « Où va le jour ? » Verrière si le fleuve... Ici, la vitre se souvient de l’eau pour une transparence affranchie du « temps ». Le poème — Serge Brindeau le sait bien — est une forme de la patience. Patience d’une vie qui, refusant ce qui sépare, cherche à effacer les limites, présentes ou plus lointaines ; patience sans contour, pour accorder notre temps à celui de l’eau. Mais comment la parole peut-elle, dans son domaine propre, rejoindre ce qui n’aura jamais la parole ? Les chemins que trace le poème, l’espace familier les figure : chaque détour rapproche de ce qui va germer — « Une allée courbe agrandit le jardin ». Sagesse, alors ? Sagesse peut-être d’oiseleur tendant son filet d’images sur ce qui bouge... Les mailles, toutefois, ne sont pas si étroites qu’« entre les mots » ne puisse « passer un peu d’air pur ». Ne perdant pas de vue le terme du parcours, nous aurons en partage une certaine mort, « interrompue d’eau douce ».