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Plus qu’un recueil, Vers l’amont Dante se présente comme un poème unique mais interrompu. C’est comme une tapisserie composite dont on n’aurait tissé (gardant toujours sous les yeux son divin modèle) que des fragments. Œuvre seconde, revendiquée comme telle par son auteur, qu’un rapport singulier unit à la traduction, mais où l’on perçoit l’élan originel dont son « modèle » se soutient. La remontée vers la fondation Dante, l’autre langue, jamais absente pourtant de nos « littératures » - est aussi une tentative pour échapper à l’esthétique française et moderniste du blanc, de la pièce brève, du sublime laconisme. Ici, même l’illusion du commencement, cette « transe continue » de l’écriture dantesque, est compromise à chaque pas. Mais, par-delà les échos des années sombres de notre nouveau conformisme (les morts indifférentes de Stammheim, les philosophes de Paris, et la suite…), par-delà ses désespoirs, l’arc du livre se tend entre deux enfances : jaillissement où regarde peut-être un jour chacun de nous, « au milieu du chemin de notre vie ». Le « père » Dante, à notre lointain amont, est tellement plus jeune que nous.