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In Andreas Altmanns Gedichten tritt die Natur nicht als Gegenwelt in Erscheinung, sondern wird als unmittelbar Erfahrenes ins Erleben geholt. Es findet eine dichterische Anverwandlung statt. - Es ist die Psyche der Natur, die zur Sprache kommt, und zugleich die Natur der Psyche. Rettung stellen Andreas Altmanns Gedichte gleichwohl nicht dar. Die Katastrophe scheint nicht mehr vor uns, sondern längst um und in uns. Lakonisch heißt es in Anspielung auf die berühmten Verse Rilkes: "wer jetzt kein haus hat, stirbt." - Wer, wie Andreas Altmann, mehr als ein halbes Leben lang gedichtet hat, muss sich und der Welt keine Kunstfertigkeit mehr beweisen. Vielleicht resultiert daraus die beindruckende Fähigkeit des unverstellten Sprechens. Dabei trifft mancher Satz den Leser wie ein Schlag. Andere Zeilen scheinen frappierend einfach und doch schwebt ein poetischer Zauber über ihnen. - Der Gedichtband wird durch 16 Farbtafeln ergänzt, die Andreas Altmanns "Fabelhäuser" zeigen, fotografiert von Wolfgang Jaros.