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Bereits 1995 warnte der damalige Vizepräsident der Weltbank, Ismail Serageldin, dass die Kriege des 21. Jahrhunderts nicht mehr um Öl, sondern um Wasser geführt werden. Bisher hat sich diese düstere Prognose nicht bestätigt. Vielmehr konnten Wissenschaftler zeigen, dass Streitfragen zwischen Staaten über die Wasserverteilung fast immer friedlich geregelt werden. Allerdings nehmen lokale Konflikte um immer knapper werdende natürliche Ressourcen beständig zu. Welche Rolle Wasserknappheit für innerstaatlichen Gewaltkonflikte spielen kann, wird in diesem Buch an zwei vergleichenden Beispielen aus der Sahelzone, der Region Darfur im Westsudan und der Boranaregion in Südäthiopien, untersucht. In beiden Gebieten setzte Anfang der 1970er Jahre eine Trockenphase ein, die auf ihrem ersten Höhepunkt in den 1980er Jahren verstärkt gewaltsame Auseinandersetzungen hervorrief, die bis heute anhalten. Die Autorin geht der Frage nach, ob die regionale Wasserknappheit als Konfliktursache zu bewerten ist und welche Rolle Wasser in der Dynamik der Auseinandersetzungen spielt.