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Cinq mille morts. C’est deux fois plus que le bilan du 11 Septembre. Pourtant, personne n’a encore songé à Québec à élever un monument à ces victimes.
Pourquoi? Parce que ce furent souvent des morts abjectes? Des morts causées par la soif, par le manque de soins? Des morts qui se sont trop souvent déroulées dans la solitude, sans qu’une main amie vienne apaiser la peur, la souffrance, rappeler l’amour des proches? Et cela, dans un des pays les plus riches de la planète, au cœur d’une province qui se targue de posséder un des meilleurs systèmes de santé au monde?
Trois femmes mènent enquête, car tout n’a pas encore été dit. Grâce à une centaine d’entrevues, elles font parler ceux qui étaient aux premières lignes, médecins, infirmières, préposés. Elles tentent de voir clair dans les mécanismes de gestion qui ont permis ce naufrage en interrogeant ministres, sous-ministres, directeurs de grands organes gouvernementaux, gestionnaires et propriétaires de CHSLD privés. Bien sûr, ceux-ci ne cesseront de clamer que la COVID-19 était un phénomène nouveau, comportant de nombreuses inconnues. Mais cela n’explique en rien pourquoi ce furent les aînés, pourtant hébergés dans des établissements de soins spécialisés, qui furent les premiers et les plus touchés.
Enfin, les autrices donnent la parole aux survivants. À ceux qui ont perdu un père, une mère, un frère, une sœur. Car chacune de ces morts est unique. Et chacune doit servir à provoquer une révolution dans la façon dont le Québec s’occupe de ses aînés.
Ce livre de Gabrielle Duchaine, Katia Gagnon et Ariane Lacoursière permet de mettre des visages sur les statistiques dont on nous a abreuvés au quotidien et qui ont fini par nous désensibiliser. Non, tout n’a pas été dit. Bien au contraire, tous les témoignages illustrent le drame qui a secoué le Québec durant la première vague de la pandémie. 0Ce livre donne aussi un sens au mot indignation. Un sentiment de colère quand la morale et la justice sont bafouées. Nous devrions tous être indignés.