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Il y a vingt ans, un homme dans un livre, jugeait avec sévérité, et même avec férocité, du haut de ses principes, le président de la République d’alors, et dénonçait l’exercice solitaire du pouvoir, sa dérive monarchique et même dictatoriale, le dessaisissement du Parlement, la mainmise sur l’audiovisuel, les atteintes incessantes aux textes constitutionnels, au droit, aux libertés. Cet homme s’appelait François Mitterrand. Ce livre s’appelait Le Coup d’État permanent. En relisant, à la lumière de 1984, Le Coup d’État permanent, en suivant pas à pas, comme un guide, ce livre malheureusement épuisé, et curieusement introuvable, comme s’il n’était plus à mettre entre toutes les mains, c’est en somme à François Mitterrand lui-même, autorité indiscutable, que Dominique Jamet a demandé d’apporter sa contribution critique et de l’aider à juger le président de la République d’aujourd’hui. L’opposition consisterait-elle à dire n’importe quoi et le pouvoir à faire n’importe quoi ? Il est permis de se poser la question en essayant de démêler ce que François Mitterrand signerait encore et ce qu’il ne pourrait plus écrire, quelle était dans le Coup d’État permanent (Ed. Plon) la part des convictions profondes et celle des circonstances passagères, ce qu’il reste du discours de la Vertu quand il n’est plus nécessaire, quelle « part de vérité » en somme, on jette par-dessus bord quand on quitte définitivement la rive gauche pour la rive droite, Château-Chinon et la rue de Bièvre pour l’Élysée, et qu’on traverse la Seine par le pont au Change ? À chacun son coup d’État est-il un simple pamphlet ? Pire, c’est un miroir.