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«Contra los pastores, contra los rebaños» era el eslogan de L’anarchie y de este periódico (que vio la luz en París entre los años 1905 y 1914) hemos extraído los escritos de Albert Libertad que conforman este volumen, unos textos que se reúnen por primera vez en castellano, y que han sido prologados, anotados y traducidos por Diego L. Sanromán. Sin concesiones a quienes se dejan gobernar, tanto como a quienes gobiernan, Albert Libertad apela a la responsabilidad del obrero en la reproducción de la miseria cotidiana y se enfrenta a cuestiones siempre actuales: la guerra, el sindicalismo, el trabajo, la justicia, las elecciones y el larguísimo abanico de frentes que se abren al discutir la Cuestión Social. Compañero de È. Armand, y dueño de una prosa más vigorosa y más vital que la del autor de El anarquismo individualista —también publicado por Pepitas de calabaza—, Libertad va más allá de la política: se asoma a la anarquía como íntima filosofía de vida. Estos escritos, que combinan el orden combativo y el reflexivo, poseen algunas de las mejores cualidades del anarquismo de principios del siglo xx, entre ellas cierta ingenuidad y la creencia en que el cambio individual —y luego social—, no solo es posible, sino que es imprescindible.