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Der aus Guatemala stammende Fotograf Ricardo Ramírez Arriola hat zentralamerikanische Migrant_innen auf ihrem Weg durch Mexiko in die USA begleitet. Er besuchte ihre Familien in einfachen Holzhütten mit Lehmboden, überquerte in einem Gummireifen den Grenzfluss zwischen Mexiko und Guatemala; saß mit ihnen auf dem Zug, der nicht umsonst »die Bestie« genannt wird, teilte Mahlzeiten und Betten in Migrant_innenherbergen, kickte mit Jugendlichen auf einem Dorfplatz und dokumentierte den Kampf um das Recht auf Migration. Eindrückliche Schwarz-Weiß-Fotografien geben Zeugnis von dem Mut und der Verzweiflung dieser Schicksalsgemeinschaft, zeigen die Allgegenwärtigkeit von Armut und Gewalt. Dazu notiert Ramírez Eindrücke, sammelt Informationen, verfasst politische Texte und Analysen. Beim Durchblättern des vorliegenden Fotobandes und der Lektüre der Texte wird deutlich, dass es sich hierbei nicht um ein isoliertes, regionalspezifisches Phänomen handelt. Müde Gesichter, abgelaufene Schuhe, ein Rucksack auf dem Rücken, ein Kind auf dem Arm, ein hoffnungsvolles Lächeln, eine helfende Hand. Oder auch: Stacheldraht, Schmerz, Leid, Tod. Ähnliche Bilder kennt ebenso das europäische Publikum aus dem Fernsehen; statt in der Wüste zu verdursten, ertrinken die Menschen bei uns im Mittelmeer. Die Rosa Luxemburg Stiftung hat sich dazu entschlossen, die spanische Originalausgabe nun auch in Deutschland zu veröffentlichen, um internationale Zusammenhänge und Strukturen des Phänomens Migration aufzuzeigen und für das Recht auf Migration einzutreten.