Elle dit qu'Asakusa a bien changé. Elle dit
qu'autrefois, les étudiants tokyoïtes sillonnaient
le quartier sur des vélos orange, bleu ciel,
rouges, vert pomme. Ils zigzaguaient sur les
trottoirs, un casque sur les oreilles et un gobelet
de matcha latte à la main. Les lycéennes
portaient de longues chaussettes blanches et
une jupe bleu marine. Elle sourit, sa mâchoire
produit un cliquetis métallique.
Un parcours en six étapes, du Japon à
Singapour en passant par le Saut du Doubs,
tracé d'une écriture fine et jubilatoire qui nous
inspire un autre usage du monde.