24 novembre 2011, Mali, au pied des monts Hombori. Serge Lazarevic
et Philippe Verdon étudient l'implantation d'une cimenterie. En pleine nuit,
ils sont enlevés par des hommes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique. Serge
Lazarevic n'est pas inquiet : il n'est ni journaliste, ni salarié d'un grand
groupe, quelle valeur pourrait-il avoir ? C'est l'affaire d'un ou deux jours,
pense-t-il, le temps que les ravisseurs comprennent leur méprise...
1 111 jours vont passer avant qu'il ne retrouve la France. Entre-temps,
Philippe Verdon aura été abattu d'une balle dans la tête et lui-même aura
approché le dernier cercle de l'enfer.
C'est cette histoire qu'il raconte, mais aussi celle qu'il a vécue dans
l'autre désert, celui de son difficile retour. Libéré le 9 décembre 2014, l'exotage
affronte les aberrations de l'administration française et découvre,
choqué, qu'il a été confondu par des médias avec un criminel de guerre
serbe... L'ensemble forme un récit dur, poignant, mais rempli d'espoir.