Éloge de la faiblesse retrace un itinéraire intérieur, une
sorte de conversion à la philosophie. L'auteur, handicapé
de naissance, imagine recevoir la visite de Socrate en
personne. Dès lors, s'ensuit un échange où de proche en
proche émergent des outils pour apprendre à progresser
dans la joie, garder le cap au coeur des tourments et ne
pas se laisser déterminer par le regard de l'autre.
La philosophie est ici un art de vivre, un moyen
d'abandonner les préjugés pour partir à la découverte
de soi et bâtir sa singularité. Peu à peu, une conversion
s'opère, le faible, la vulnérabilité, l'épreuve peuvent devenir
des lieux fertiles de liberté et de joie.