Claire Chevrier pose le cadre ou, selon sa propre formule, « pose un espace ».
Les corps sont pris dans un espace beaucoup plus large, qui les dépasse. Comment ces espaces peuvent-ils désormais agir sur les corps et vice-versa ?
La photographe observe les circulations, les interactions, les gestes du quotidien qui se déploient dans un plan plus large où les relations de l'individu à son milieu affleurent par un faisceau d'indices. Elle ouvre ainsi des espaces de représentation qui entretiennent une parenté avec l'espace scénique.