À travers l'évocation des vingt et un conciles oecuméniques,
une histoire vivante et accessible de l'Église,
s'intéressant autant aux doctrines, aux pratiques sociales
qu'aux hommes.
Il y a cinquante ans, en 1962, s'ouvrait le concile
Vatican II qui allait durer quatre ans et marquer durablement
l'évolution de l'Église catholique. C'était le vingt
et unième de l'histoire. Le premier avait eu lieu en 325,
à Nicée, à l'initiative de l'empereur Constantin.
Un concile oecuménique rassemble les évêques de
l'oikoumenè (soit l'ensemble de la «terre habitée»). Son
caractère universel fait qu'il peut imposer ses décisions
à toute l'Église sous l'autorité souveraine du pape. Pour
chacun d'eux, on trouvera dans cet ouvrage le contexte
historique de sa convocation, l'histoire de son déroulement
et des décisions disciplinaires qui ont été prises.
Ces conciles ont constitué, progressivement, le corpus
doctrinal du christianisme, qu'il s'agisse de la Trinité, de
la nature du Christ, de la doctrine du salut, de l'infaillibilité
du pape ou de la nature et de la mission de l'Église.
Une question comme celle des minarets en pays chrétiens,
qui suscite tant de controverses aujourd'hui en
Europe, était déjà traitée, en 1312, au concile de Vienne.
L'histoire des conciles oecuméniques ne concerne
donc pas seulement l'histoire de l'Église, elle est aussi
l'histoire de nos sociétés.