««Oublie ce que tu sais» est devenu la
gomme magique qu'il me faudrait passer sur
toutes mes peines et toutes mes joies, sur
toute image qui m'emprisonne, sur toute expérience
qui me fige, sur tout souvenir qui me
cristallise.
Tout gommer et ne garder que la confiance
en cette vie qui vient nous chercher. Où que
l'on soit, sur n'importe quel rivage où nous
nous sommes installés un instant, la vie vient,
nous interrompt, nous appelle...
Alors répondre.»
Grâce à la gomme magique de l'auteur ce
récit est une respiration, un trait d'union qui
nous fait découvrir combien sont intimement
liés les mondes de l'intériorité et de l'expérience
qui se reflètent sans cesse.
Tout à la fois autobiographique et réflexion
existentialiste, ce récit nous renvoie à nos propres
questionnements.
S'accepter et s'imposer dans le respect des
autres mais également et surtout de soi.