Ce livre n'est pas celui de la technique horlogère. L'auteur ne cherche pas à nous expliquer pourquoi le pendule a remplacé le foliot. Il souhaite nous faire partager son émerveillement naïf pour la décoration des cadrans. D'abord de ceux qui, venant du fond des temps, utilisent l'ombre du soleil ; puis de ceux qui cachent une mécanique balbutiante ; ensuite de ceux qui ajoutent la prouesse de décrire la course des astres et de livrer la date des fêtes religieuses. Enfin il s'attache à ces curieux personnages de bronze ou de bois qui, inlassablement, viennent sonner les heures ; les jaquemarts. Au terme de son parcours et de sa quête photographique, il s'interroge. Pourquoi s'est-il pris d'affection pour les horloges comme il l'a fait pour les enseignes et pour les portes ? Il comprend alors qu'il s'agit du même sujet : l'art de la rue. L'art le plus populaire qui soit, celui qui comble d'aise le badaud.