Dans la nuit du 29 décembre 1980, l'ASALA
(Armée Secrète de Libération de l'Arménie) fait
sauter les locaux de deux compagnies aériennes
à Madrid. José Antonio Gurriarán passait par là...
Il gît seul dans une mare de sang, à moitié mort. Durant
de longues semaines, il attend la décision des
chirurgiens. Va-t-on amputer ses deux jambes ?
Un long combat s'engage pour ce grand-reporter.
Loin de nourrir de la haine pour les poseurs de la bombe, José Antonio
n'a de cesse de les comprendre. D'où ce livre, enfin traduit en français.
Il se passionne pour la cause, juste parmi les justes, de l'Arménie
martyre.
Pacifiste convaincu, il va obtenir de l'ASALA un face à face avec les
membres du commando qui l'a grièvement blessé. Son objectif : leur
dire que la violence, au-delà de l'ivresse des premiers succès médiatiques,
finira par nuire à l'idéal qu'ils défendent et détruire de l'intérieur
ceux qui sèment la terreur et la mort. A l'appui de son message, il leur
offre un livre de Martin Luther King (photo de couverture).
Si l'ASALA a disparu dans les années 1990, José Antonio Gurriarán
reste un défenseur infatigable de la cause arménienne.