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Quel rapport peut donc lier le procès d'un écrivain, accusé de mœurs corrompues, à celui d'un capitaine de l'armée française soupçonné de trahison ? Aucun, sera-t-on tenté de dire. Sauf si, comme le fait Jacques de Langlade, on s'intéresse à la formidable campagne de presse qui a souligné, amplifié, exalté dans les deux pays, les deux affaires dès lors exemplaires. L'Angleterre victorienne refuse de se voir dans le miroir d'immoralité, que lui propose Oscar Wilde. La France républicaine ne se reconnaît pas dans l'officier d'artillerie Alfred Dreyfus. Dès 1895, la France, rivale coloniale de l'Angleterre, condamne l'hypocrisie anglaise qui fait de Wilde le bouc émissaire de ses propres égarements. De son côté, l'Angleterre jette le discrédit sur la France revancharde qui ranime le patriotisme gaulois, sanctifie l'armée et son état-major, en clouant Alfred Dreyfus au pilori. Aussi féroces l'une que l'autre, les deux campagnes de presse ont servi de projectiles, au moment où les deux pays se disputaient la suprématie sur les territoires africains. Coupable la France de l'Affaire Dreyfus. Coupable l'Angleterre du procès Wilde. Ainsi vont les campagnes de presse en cette fin du XIXe siècle.