Le photographe-poète ne photographie pas un visage, un arbre ... Non seulement
parce qu'au lieu de saisir quelque chose, il l'abrite, mais plus radicalement
encore parce que son attention ne se fixe pas sur quelque chose
ou quelqu'un : elle est une modalité de l'espace, un rythme, la dimension
espérée d'une rencontre.
Fabrice Midal