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Oriana Fallaci: «Hay momentos, en la Vida, en los que callar se convierte en una culpa y hablar en una obligación. Un deber civil, un desafío moral, un imperativo categórico del que uno no se puede evadir». ConáLa rabia y el orgullo, Oriana Fallaci rompió un silencio que había durado diez años. Lo rompió inspirándose en el apocalipsis que la mañana del 11 de septiembre de 2001, no lejos de su casa de Manhattan, desintegró las dos torres de Nueva York y redujo a cenizas a miles de personas. Enriquecido con un dramático prefacio donde cuenta cómo nació este texto y explica por qué el terrorismo islámico no se concluye con la derrota de los talibanes en Afganistán, Oriana Fallaci describe la realidad global de la Guerra Santa. Además, cogiéndonos por sorpresa, habla de sí misma: de su trabajo, de su hermético aislamiento, de sus rigurosas e intransigentes posiciones. Insertando a menudo recuerdos personales y episodios aclaratorios de su vida, nos habla de los temas relacionados con el 11 de septiembre de 2001: Norteamérica, Europa, Italia, el Islam, nosotros. Sobre todo nosotros. Con su famoso coraje, lanza durísimas acusaciones y arroja furiosas invectivas. Con su brutal sinceridad, expone penetrantes ideas y pasiones, incómodas verdades y reflexiones que reprimió durante esos años de obstinado silencio. Este «pequeño libro», como lo calificó Oriana Fallaci en su prefacio, es en realidad un gran libro. Un libro precioso, un libro que sacude las conciencias, más bien las trastorna. Pero es también el retrato de un ama: la suya. Permanecerá en nosotros como una espina dentro de nuestra cabeza y nuestro corazón. «No queréis entender que si no nos oponemos, si no nos defendemos, si no luchamos, la yihad vencerá. Y destruirá el mundo que, bien o mal, hemos conseguido construir».