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La crise va durer longtemps. Dix ans ou vingt ans encore, probablement. En 1873, après l’enthousiasme soulevé par les premiers trains, l’Europe et les Etats-Unis ont plongé dans une récession qui a duré jusqu’à l’orée du XXe siècle. En 1929, après l’émerveillement suscité par la fée électricité et le réseau automobile, le monde a connu une crise si terrible qu’elle a mené à la Seconde Guerre mondiale. Depuis 2007, alors qu’on commence à ressentir les conséquences sociales et économiques d’Internet, on entend en Occident des craquements de plus en plus effroyables dans les institutions qu’on croyait les plus solides. Tout change. Le nouveau siècle bouleverse nos vies quotidiennes, l’économie, les institutions, la guerre, les Etats : il suffit de se saisir des signaux dans les journaux – un téléphone mobile par-ci, un drone par-là – et d’en tirer la vision d’ensemble. Le réel et le virtuel se confondent dans le « numérique », les inégalités s’accroissent alors que la perception de l’espace et du temps se modifie : pour certains philosophes, comme Michel Serres, Internet apporte autant de changements que l’invention de l’agriculture. Comment réagir ? Certains pays se jettent dans le numérique à corps perdu : les Etats-Unis bien sûr, mais aussi, à leur manière, le Brésil, l’Inde ou la Chine. L’Europe, elle, se réfugie dans un nationalisme frileux et passéiste. Elle peut montrer le chemin : comment construire la République au temps des réseaux.