« Quand le virus de la passion progresse et commence à faire des ravages, écrit François Dabin, peu de choses peuvent s’interposer. » Depuis l’enfance, le virus qui a contaminé Jean-Claude est celui de l’aviation. Fasciné par les machines ailées, ceux qui les pilotent et l’univers amical des aéro-clubs, cet adolescent n’aspire qu’à voler à son tour, à planer, à voir le monde d’en haut. Aussi fréquente-t-il assidûment l’aérodrome local, assistant, émerveillé, aux envols et atterrissages des avions et autres planeurs. C’est là que Francis, lui-même pilote, le remarque et décèle, dans ses yeux, la flamme de la passion. C’est lui aussi qui l’entraîne pour la première fois dans ce monde fantasmé. A lui enfin que Jean-Claude présente ses parents qui, prenant conscience de l’enthousiasme de leur fils, autoriseront son premier vol. Une expérience quasi mystique pour le jeune homme, alors décidé à entamer une longue formation de pilote.