"De Louis Feuillade à Georges Franju, d'Albert Capellani
à Raymond Bernard, de Jean Epstein à Jean Grémillon,
de Marcel L'Herbier à Jean-Pierre Melville, de Jean
Renoir à François Truffaut, de Claude Autant-Lara à
Claude Chabrol, d'Alexandre Astruc à Benoît Jacquot,
Olivier Assayas et Raoul Ruiz, le cinéma français s'est
nourri, se nourrit encore de littérature. Laissons de côté
le théâtre, déjà étudié - dans cette même collection -, et
limitons-nous au roman (mais est-il possible de donner
des frontières à un domaine aussi vaste ?). La plupart des
films hexagonaux ont souvent été tirés de romans. Le fait
peut surprendre, quand on l'observe chez les prosélytes
les plus ardents d'une «spécificité» du cinéma : Maurice
Pialat, après Robert Bresson. Mieux, nos réalisateurs - entre
autres : René Clément, Alain Resnais, Louis Malle, Alain
Corneau - n'ont jamais cessé de faire équipe avec des
romanciers."
(Alain Ferrari - extrait)
Fruit de rencontres qui se déroulent à l'Institut Lumière, Le
Poing dans la vitre est une contribution essentielle à l'étude
des scénaristes et dialoguistes du cinéma français. Ce deuxième
volume (après Jeux d'auteurs, mots d'acteurs) s'enrichit d'un
important "Dictionnaire irraisonné des romanciers-scénaristes
français" rédigé par Alain Ferrari, déjà auteur dans cette collection
d'un ouvrage consacré à Marcel Pagnol.