En 2011, le monde a cru à la spontanéité du Printemps arabe et
à la démocratisation des peuples. Mais ces événements seraient
pour une grande part le résultat d'un tissu de manipulations ...
Les soulèvements populaires auraient été encouragés, voire
provoqués, par les intérets du gouvernement américain, appuyé par
le Qatar et sa chaîne satellitaire Al-Jazeera. Les icônes religieuses
ou sociales imaginées par le storytelling ont influencé les masses
qui ont cru elles aussi en un nouvel ordre. Mais l'alliage de la
démocratie et de l'islam n'a pas tenu ses promesses : répressions
sanglantes des révoltés, guerres civiles, prises de pouvoir des
armées, commandos salafistes, terrorismes islamistes, élections
frauduleuses ...
On assiste désormais à l'apparition d'un nouveau désordre arabe.