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Le communisme n’a jamais été un idéal de progrès et ses crimes monstrueux ne furent pas le fruit d’une malencontreuse dérive. Telle est la démonstration que fait ici Bruno Riondel, un siècle après la naissance de l’Internationale léniniste. Détruire la superstructure culturelle traditionnelle des sociétés par l’élimination de millions de personnes a toujours été le préalable obligé à la mise en oeuvre des révolutions marxistesléninistes. Partout, celles-ci permirent à des minorités violentes d’exercer une emprise totale sur des populations terrorisées. Bruno Riondel démontre que le communisme avait prémédité chacun de ses actes, y compris le crime de masse. Il montre également que le combat communiste se déroula toujours à un double niveau, exotérique, à destination des masses, et ésotérique, pour les initiés, les partis communistes du monde entier ayant eu, à l’instar du PCF, une double structure : le parti engagé que chacun connaissait, et sa face cachée, contrôlée en sous-main par les hommes de l’Internationale soviétique. Pour déstabiliser les sociétés de l’intérieur, le communisme instrumentalisa les luttes sociales, utilisant le relativisme moral et le mensonge tactique, avec la complicité de nombreux intellectuels fascinés par sa force ou simplement opportunistes. L’auteur estime que le communisme n’est pas mort. Ses réseaux dissimulés sous le masque du progressisme ont conservé, notamment, la capacité d’étouffer le scandale de la mort des dizaines de millions d’innocents sacrifiés sur l’autel de la révolution prétendue prolétarienne.