« Dans Le Psychodrame Français, j'évoque ce sujet sous un angle différent. Il y a tant à dire. Le thème est indiscutablement à explorer... »,
Jean-Marie Rouart de l'Académie Française
Philippe Legrand publie Les Pantouflards, un essai court d'observations et de témoignages. Grave, inévitablement incisif, sûrement. Humoristique, certainement.
Après les pantouflards de la République dont le sens a une signification qui lui est propre, voici un autre chapitre des pantouflards ! Ils font illusions et s'arrangent pour ne pas passer inaperçus, capables du pire comme du meilleur sans que personne ne s'en rende compte. Ils disent du mal des autres et peuvent mettre en difficulté leur voisin pour recevoir tous les honneurs.
Les pantouflards sont partout, même là où l'on pense qu'ils ne sont pas car, avec leurs profils multi-facettes, ils se fondent dans le paysage. De la banque aux administrations, du privé au public, en décolleté ou en chaussures noires, des cow-boys aux amazones de charme, les pantouflards ont inventé un genre qui en a inspiré d'autres. N'y aurait-il pas un peu du pantouflard dans l'image du « start-upper » ? Qui sont-ils ? Où se cachent-ils ? Intouchables, peut-être ! Stratèges dans une société qui s'individualise, pourquoi pas !
« ...Au travail, ils sont déjà ailleurs, ces pantouflards qui donnent toujours le change pour faire bonne figure. Une omerta leur donnerait raison comme si la France, par tradition, les protégeait. Les « Milléniais » qui débarquent et l'esprit « Start-up » qui s'installe sont-ils une réponse à ces comportements qui maquillent un tas de faiblesses ? Mon stylo a une oreille qui ne juge pas.
Il se met aujourd'hui à écrire la vérité des autres pour que l'écho de ces histoires vécues résonne un peu plus et ne laisse pas croire indéfiniment que ceux qui feignent doivent avoir le dernier mot... »