
Quarante Colonnes, Chehel Sotun, palais persan
dont la façade ornée de vingt colonnes se reflète
dans un bassin. Quarante, nombre qui en Perse,
suggère l'infini et la profusion.
De pareille façon, les textes où Annemarie
Schwarzenbach évoque son voyage avec Ella
Maillart en Afghanistan, se présentent comme un
reflet : celui d'une expérience intense et multiple
dans la complexité d'une conscience tourmentée.
Entre récit de voyage et journal intime, dans cette
prose poétique et subjective qui est son style
propre, l'auteur fait éclater les ambivalences
extrêmes de cette expérience, et celle du Temps
même qui en fut l'ouvrier.
Un texte majeur de l'oeuvre d'Annemarie
Schwarzenbach, accompagné de photographies de
l'auteur, traduit par Dominique Laure Miermont,
préfacé par Nicole Le Bris et présenté en édition
bilingue.
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