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Entre 1920 et 1940, c’est l’attitude devant le risque d’une guerre, qui devait provoquer les alignements et les clivages décisifs. Il est surprenant de voir avec quelle facilité furent résolues les crises relatives au renouvellement de la doctrine socialiste, ou celles relatives à la politique intérieure. Ni l’amputation de l’extrême-Droite (exclusion des « néos »), ni celle de son extrême-Gauche (départ de la Gauche révolutionnaire) ne purent ébranler la cohésion du Parti. Même le passage au gouvernement, qui fut une rude épreuve pour l’unité du socialisme français, s’est fait sans trop de secousses. Par contre, les problèmes de politique étrangère - et, en premier lieu, l’attitude devant l’éventualité d’une guerre, avec toutes les conséquences que cette attitude pouvait entraîner (acceptation ou rejet des alliances, du réarmement, des coalitions gouvernementales) - ont causé des dissensions, que ni la fine dialectique de Blum, ni le respect de la tradition unitaire ne purent contenir. Au travers de ces alignements, l’interaction entre motivations doctrinales et décisions politiques apparaît en clair : aux heures les plus graves, chacun allait puiser ses arguments dans son héritage idéologique particulier. C’est ainsi, que la politique de Blum à l’égard de l’Espagne républicaine, ne se comprend qu’à la lumière de l’analyse de l’opposition « pacifiste » qu’il avait à affronter jusque parmi les ministres socialistes de son gouvernement. Après Munich, la brèche entre « pacifistes » et « bellicistes » s’élargira au point de conduire la S.F.I.O. à l’effondrement de 1940.