André Deval aime photographier la rue. Il manifeste un goût prononcé
pour les paysages habités, ne serait-ce que par une silhouette
lointaine, un visage esquissé, un profil perdu. Du genre chaleureux
aigu, il est attiré par le mouvement, cherche les jeux de l'ombre et de
la lumière, décrypte les signes vivants d'un instant comme d'une
époque. Pour cela, les photographies en noir et blanc de Deval
resteront de beaux témoignages sur la seconde moitié du XXe siècle
valentinois, associant constamment l'homme et le paysage.