Nous parlerons ici, cher Guy, de choses sans importance :
D'architecture au strict quotidien.
Du parpaing comme pierre du pauvre.
Du pavillon comme pastiche de maison.
Du lotissement comme semblant de village.
De la loi du marché comme principe esthétique.
De l'indifférence comme règle d'uniformisation.
De l'individualisme comme substitut de l'identité.
De la parcellisation comme succédané de l'urbanisme.
Du chacun chez soi comme accomplissement communautaire.
Du n'importe quoi n'importe où au plus vite comme illusion de
liberté.
Et nous nous demanderons : l'espace où nous choisissons de
vivre se doit-il d'être une juxtaposition de propriétés privées
que chacun occupe à sa guise, ou une propriété par nature
indivise objet d'un intérêt commun ?