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Il Bel Paese. C’est ainsi qu’on surnommait l’Italie autrefois. Mais voilà, la page de l’amabilité et de l’accueil souriant est tournée. Dans la charmante ville de Macerata, un jour de février 2018, Luca Traini saisit un pistolet et tire sur les «Nègres» qui croisent sa route. Neuf blessés. Sur son cou est tatoué le nom qu’il s’est donné: Lupo, «le loup». Son geste n’est pas un cas isolé. À Turin, sans raison aucune, on tabasse un migrant allongé sur un banc. En Calabre, au milieu des orangeraies, trois saisonniers africains sont tués à coup de feu au bord de la route. Ces épisodes n’ont pas lieu par hasard. Ce sont les signaux d’un malaise diffus qui touche «l’homme oublié», dérouté par la mondialisation: repli sur soi, peur de l’avenir, désarroi, indifférence envers le désespoir d’autrui, rage de se sentir les oubliés du bien-être proclamé. Le geste de Lupo ne fait que traduire en violence cette amertume. Il est temps de le comprendre, car ce sont nos démocraties tout entières qui sont menacées.
À l’histoire emblématique de Lupo répond une réflexion sur la montée du populisme en Occident.