Dans Ma vie, Souvenirs, rêves et pensées, C.-G. Jung
écrivait : «C'est ici qu'avec une éblouissante clarté,
m'apparut la valeur cosmique de la conscience.
Ce que la nature laisse incomplet, l'art le parfait, est-il dit
dans l'alchimie. (...) La conscience humaine, la première,
a créé l'existence objective et la signification et c'est ainsi
que l'homme a trouvé sa place indispensable dans le
grand processus de l'être.» Cette intuition fulgurante, qui
émerveilla Jung dans les Athi Plains, Franck Ferrier, en
dialoguant avec la tradition philosophique occidentale,
l'a dotée d'une formalisation qui révèle les structures
fondamentales de la conscience et la façon dont elle
parachève la création divine.
Nous sommes ainsi conviés à une grandiose synthèse
de sa pensée, qu'il nous a livrée par étapes dans d'autres
parutions et qui trouve ici son aboutissement.