«Je possède une douleur secrète au côté, à laquelle je
tiens beaucoup. Je la sens frémir imperceptiblement
sur elle-même, presque immobile, à la façon d'une
petite balle en celluloïd qui flotterait en extase sur une
colonne d'air.
Lorsqu'elle a trouvé un endroit où se loger au profond
de ma chair, elle s'y installe de longues heures dans une
chaleur bienheureuse et sombre. Je ne cherche jamais à
la chasser de son lieu de repos, car je sais que c'est là
qu'elle secrète le suc qui me rendra à la vie...»