Notre conscience nous appartient
Clés pour la libérer
L'externalisation de la conscience, est un processus généré par la concomitance de trois facteurs : l'externalisation des facultés cognitives de l'être humain, l'imposition de l'idéologie marketing sans maitre dans nos sociétés et la dépendance à la connexion permanente, tant en termes d'informations que de relations. Ce développement exponentiel des technologies de communication ainsi que la pression culturelle et mentale de la production-consommation nous entraine d'une servitude volontaire à une servitude inconsciente.
La conscience est la faculté relationnelle d'être à soi, à l'autre et au monde en l'évaluant. C'est elle qui conçoit et évalue l'ensemble de nos relations en révélant notre identité. Faculté relationnelle, la conscience ne dépend pas du QI et n'est pas un fait de culture ou de religion. Elle est le siège de notre liberté et de notre dignité d'être humain. Elle peut nous échapper, par contrainte ou dépendance, à partir du moment où nous laissons un tiers nous dire qui nous sommes, ce qu'est le monde et ce qu'il faut penser.
Notre conscience nous appartient est un ouvrage qui redéfinit la conscience. Afin de la protéger de tout risque d'aliénation, Bertrand Marie Flourez propose de développer la conscience critique non pas dans une résistance intellectuelle ou dans un affrontement cérébral mais bien dans la reconnaissance de soi, de l'autre et l'évaluation du monde notamment à travers le langage.