Imaginez une seconde que pour un emploi, une promotion
professionnelle ou un mandat politique, on sélectionne une
candidature, non pas pour ses qualités, sa personnalité, son
énergie, ses compétences, son enthousiasme, son expérience mais
simplement sur des critères physiques ? Dégradant, réducteur,
avilissant, humiliant, déplacé ? C'est pourtant ce qui arrive
quotidiennement à des femmes, des handicapés... réduits à la
condition de quotas. 50 % de femmes, 6 % de handicapés, qui
vont être «sourcés» tels de vulgaires marchandises et recrutés au
mieux avec condescendance et bonne conscience.
La discrimination dite positive est d'abord de la discrimination.
L'accepter, c'est ouvrir la porte au pire.