Un des traits caractéristiques de Rousseau est qu'il subjectivise le paysage, qu'il
est le paysage qu'il voit, disparaît dedans. Le paysage que nous voyons, nous le
voyons du point de vue de Jean-Jacques. Nous faisons l'expérience d'une disparition
ou d'une dissolution de l'homme dans la nature s'anéantissant devant
Dieu en une prière reconnaissante de pouvoir jouir de toute cette beauté. Le
lac, les lacs (Léman, Annecy, Majeur, Bienne...) comme métaphore, chambre
noire du miroir de l'âme.