Ingrid Bétancourt, Natascha Kampusch, Laurence Aubenas,
Jean-Pierre Kaufmann, le baron empain... Tous ces noms
évoquent la même chose : tous ont été enlevés pour des
motifs politiques, religieux ou contre rançons. Ils sont
dans toutes les mémoires tant leur captivité forcée a marqué
les esprits.
Quelques Chiffres
Pour l'année 1992-1993, il y a eu en France 237 enlèvements
déclarés, après qu'une rançon a été versée aux ravisseurs. À ce
chiffre, il faut ajouter les enlèvements qui ont abouti et dont les
victimes et membres de la famille ne préviennent pas la police par
crainte des représailles. C'est l'enlèvement parfait.
Entre 1992 et 1998, 173 employés des Nations-Unies étaient assassinés.
Durant la seule année 1998, plus de 20 employés civils travaillant
pour des organisations humanitaires en mission au Soudan,
Ouganda, Géorgie, Tadjikistan, Burundi, Afghanistan ont été tués.
L'enlèvement civil, militaire
ou religieux est devenu une
arme qui se répand comme
une traînée de poudre. Cela concerne
notamment les ressortissants français
qui sont exposés aux situations dangereuses
(en Irak, par exemple). Il
s'ensuit le point de vue de l'otage :
comment tenir le coup en captivité,
dialoguer avec ses ravisseurs, s'évader...
et, après la libération, le soutien
psychologique.
L'auteur, après un aperçu historique,
nous montre ici les tactiques et stratégies
des ravisseurs et dans un autre
pendant, il renseigne les ressortissants
français sur les moyens à employer
pour éviter l'enlèvement.