Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
« C’était, dimanche dernier, 7 juillet 1907, grande fête à Cabourg, dans ce décor charmant que connaissent bien tous les Parisiens, et qui fait, depuis longtemps, surnommer cette coquette petite ville la Reine des Plages. On inaugurait le Grand Hôtel... » C’est après avoir lu cet article du Figaro que Marcel Proust part pour Cabourg, où il passera désormais la plupart de ses étés. Dans sa chambre, au quatrième étage du palace, il travaillera, chaque jour, chaque nuit, à la rédaction de la Recherche. C’est là qu’il rencontrera A. Agostinelli, qu’il recevra G. Gallimard, G. Calmette et toutes ses relations parisiennes en villégiature à Trouville ou à Houlgate. Il connaîtra la vie vulgaire et chic d’une station balnéaire dont il dira le plus grand mal et pensera le plus grand bien. Il y mènera une existence d’estivant suspect, de snob douteux, d’écrivain inconnu. C’est là que Proust respirera le plus librement et que, peut-être, il approchera de plus près le bonheur en confondant, dans un sentiment de grande poésie, “l’ombre des jeunes filles en fleurs” et “le soleil rayonnant sur la mer”. Dans ce livre, Christian Pechenard, avocat à la cour de Paris, raconte cette vie bizarre qui fut celle de Proust au Grand Hôtel de Cabourg et montre l’importance fondamentale que ses séjours eurent sur son œuvre.