Dans la seconde partie de cette série de chroniques sur la guerre en
Syrie, qui peut s'aborder de façon indépendante, l'auteur passe en
revue les différents assassinats et massacres instrumentalisés par les
médias et les politiques français pendant les cinq années de la guerre en Syrie.
Trois affaires en particulier sont passées au crible dans leurs moindres détails :
l'affaire Hamza al-Khatib de mai 2011, le massacre de Houla du 25 mai 2011, le
tir à l'arme chimique dans la banlieue de Damas le 21 août 2013. Ces exactions
horribles, en particulier les deux dernières, ont été unanimement présentées
par les médias et les politiques, avant toute enquête, comme des oeuvres
du « régime » syrien, et devaient servir de prétexte au déclenchement d'une
expédition militaire punitive contre la Syrie, prélude à un « changement de
régime », alors qu'il s'agissait, comme l'auteur le démontre, d'opérations sous
faux drapeau perpétrées par des « rebelles ».
Dans le cas syrien, le caractère manipulé de ces événements ressort d'autant
mieux que dans le même temps médias et politiques ont systématiquement
tu ou minoré les crimes contre l'humanité perpétrés par toutes les factions
« rebelles », exactions que l'auteur ramène à la lumière pour bien montrer le
flagrant deux poids deux mesures dans la présentation de la guerre en Syrie
au peuple français.